Des entreprises étrangères implantées au Zimbabwe avaient jusqu’à ce vendredi pour se conformer à la loi d’”indigénisation”, en cédant la majorité de leur capital à des investisseurs nationaux.
En mars dernier, le président zimbabwéen, Robert Mugabé, avait annoncé que les entreprises étrangères avaient jusqu’au 31 mars pour transférer la majorité de leurs actions à la propriété locale. Toute société qui s’y opposerait, verrait sa licence d’exploitation annulée. .
Un délai précédent, il y a deux ans, avait déjà été largement ignoré.
Les partisans de la loi estiment que la mesure est nécessaire pour ramener l’économie sous contrôle local, mais les critiques pensent qu’elle va faire fuir les investissements étrangers et augmenter le chômage.
Rappelons que cette mesure avait déjà été mise en place par le gouvernement zimbabwéen, il y a deux ans, et n’avait pas été suivie.