« …Et je me réserve le droit avec mes avocats de porter cette affaire devant la cour africaine de justice… »
Après que la cour constitutionnelle a rejeté le recours déposé par Guy-Brice Parfait Kolélas, pour non-respect des délais, le candidat malheureux aux présidentielles, après avoir démenti qu’il avait déposé son recours dans les temps et que la haute juridiction congolaise avait compté comme jours ouvrés le dimanche et le lundi de Pâques, a affirmé “J’ai déposé un recours devant le juge en charge du contentieux électoral.
Ce dernier a rejeté ma requête sous des prétextes farfelus. Cette même cour constitutionnelle a validé nos candidatures.
C’est la haute juridiction de notre pays. Je respecte le verdict qu’ils viennent de prononcer quoique contestable et je me réserve le droit avec mes avocats de porter cette affaire devant la cour africaine de justice.
Pour celui qui est officiellement arrivé deuxième à l’élection présidentielle, il y a eu une violation manifeste de la constitution congolaise. Kolélas a affirmé à la BBC que « selon les résultats, après compilation des fiches jaunes, je suis arrivé premier avec 39% des suffrages et M. Jean-Marie Mokoko est arrivé deuxième avec 29%. M. Sassou Nguesso est arrivé troisième. J’ai donc des éléments pour contester ce résultat annoncé par la Cour Constitutionnelle ».
Pour rappel, Kolélas et quatre autres candidats unis par un pacte électoral anti-Sassou avaient dénoncé comme une “forfaiture” les résultats officiels provisoires annoncés le 24 mars et appelé le peuple congolais à les contester par des voies légales et pacifiques.