Pour le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, le texte constitutionnel actuel, adopté en 2000, au lendemain d’un coup d’Etat, est entaché de mots qui rappellent des germes de conflits, il serait donc tant de le réviser. Cette annonce n’est pas une surprise, car le chef de l’Etat ivoirien l’avait promis durant sa campagne lors des dernières élections présidentielles.
Ce mercredi 6 avril, la démarche législative est lancée avec l’adoption d’un projet de loi sur l’organisation de ce référendum. L’organisation d’un référendum constitutionnel n’étant pas prévue dans le code électoral, l’Assemblée nationale doit, avant toute convocation, adopter une loi en ce sens. Si le contenu précis de la nouvelle constitution n’est toujours pas connu, Alassane Ouattara avait déjà évoqué la suppression de l’article 35, qui prévoit que tout candidat à la présidence doit être né de père et de mère ivoiriens. L’instauration d’un poste de vice-président et la réduction de l’âge d’accès à la magistrature suprême de 40 à 30 ou 35 ans, seraient également prévus. Ce référendum pourrait avoir lieu avant la fin de l’année 2016.