Ils ne sont pas congolais, sont proches de Moise Katumbi et ont été interpellés à Lubumbashi, en RDC, lors de manifestations contre le pouvoir.
Ils ne sont pas congolais, sont proches de Moise Katumbi et ont été interpellés à Lubumbashi, en RDC, lors de manifestations contre le pouvoir.
Ils sont quatre, dont un américain, arrêtés puis transférés à Kinshasa, où ils sont détenus par l’Agence nationale des renseignements, les services secrets congolais. Ces quatre personnes sont des gardes du corps de Moise Katumbi.
L’opposant congolais, proche du G7, une formation de partis qui ont quitté la majorité présidentielle pour protester contre un éventuel troisième mandat du chef de l’Etat Joseph Kabila, devait tenir dimanche 24??avril un meeting aux abords du stade de la Kenya, un quartier populaire de Lubumbashi, capitale de l?ancienne province minière du Katanga à l’Est de la République démocratique du Congo.
Le meeting n’a pas eu lieu, mais la foule était venue nombreuse, pour voir celui qui avait été gouverneur pendant presque dix ans, de l’ex Katanga.
“Nous ne pouvons pas comprendre que des gens puissent venir comme ça jouer aux gardes du corps comme s’il y avait des problèmes de sécurité. Il y aura une vérification et si tout est en ordre ils seront relaxés”, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. Une série de contradictions règnent également sur le sort et le nombre de personnes arrêtées. Selon Lambert Mende, dans les dizaines d’arrestations opérées dans les rangs de l’opposition, tous les nationaux ont été libérés et seuls les étrangers étaient encore en détention. Faux, affirme l’activiste Georges Kapiamba. Selon le coordonnateur de l’Association congolaise pour l’accès à la justice ” A ce jour il y a une cinquantaine de personnes arrêtées dont la plupart sont détenues au secret à Lubumbashi. Nous avons pu les identifier avec l’appui des membres de leurs familles, au moins huit ont été transférées à Kinshasa.” Cette manifestation vient confirmer un climat politique très tendu dans le pays depuis de nombreux mois, avec l’ombre de Moise Katumbi, qui pourrait très certainement accepté d’être le candidat du G7 aux prochaines présidentielles, prévues en novembre, mais qui pourraient être reportées.