« Pour être cohérent avec le combat que nous menons et être crédible, l’Union nationale ne désignera pas son candidat aujourd’hui. La priorité de l’UN c’est le départ d’Ali. Nous devons d’abord tout faire pour faire barrage à sa candidature. La bonne décision n’est pas d’accompagner Ali Bongo Ondimba mais de le faire partir », a déclaré le président de l’un des principaux partis de l’opposition gabonaise, Zachary Myboto.
Durant leur premier congrès ordinaire qui s’est déroulé ce weekend, à Libreville, la capitale gabonaise, de nombreux observateurs attendaient l’élection du candidat de l’UN à la candidature pour désigner le candidat du Front, mais le suspens est resté entier. Les principaux responsables de l’Union Nationale ont plutôt appeler les militants et sympathisant de l’UN à s’organiser dans les villes, villages, quartiers, pour faire aboutir ce qui, pour l’heure, s’avère être la condition sine qua non vers l’alternance. Une décision logique et cohérente pour un parti, qui, dès le départ, refuse que le président gabonais rempile pour un seconde campagne présidentielle.
Selon Zacharie Myboto, un congrès extraordinaire pour la désignation et l’investiture du candidat de l’Union nationale sera décidé une fois la situation éclaircie. « Nous voulons que des choses dans ce pays se passent dans le respect strict de la constitution de la République gabonaise. Ali Bongo Ondimba n’arrive pas à prouver sa filiation avec le feu Omar Bongo Ondimba. L’article 10 de la Constitution est très clair à ce sujet », a assuré le président de l’Union Nationale. Au sortir de ce weekend, d’aucuns se demande si l’Union nationale ne viendrait pas ainsi de déclarer officiellement, un boycott de ces élections présidentielles gabonaises, qui devraient se dérouler à la fin du mois d’Août prochain. A suivre… Bien évidemment !
